Sous-traitance de la livraison de colis : Guide complet pour tout comprendre

  • Publié le Jan 14,2025

Sous-traiter ses livraisons de colis est devenu courant à l'heure du e-commerce et de la logistique agile. Que vous soyez une entreprise cherchant à externaliser vos envois ou un transporteur souhaitant devenir sous-traitant en livraison , ce guide vous explique tout. Contexte, bénéfices, conditions pour réussir… vous aurez toutes les clés en main. En France, plus de 1,5 milliard de colis ont été livrés en 2022 selon l'Arcep – un volume colossal qui pousse les acteurs à collaborer de plus en plus via la sous-traitance.

Qu'est-ce que la sous-traitance de livraison de colis ?

Définition du principe


La sous-traitance de la livraison de colis consiste pour une entreprise (le donneur d'ordre ) à confier l'acheminement de ses colis à un prestataire externe ( sous-traitant ). Autrement dit, au lieu de livrer elle-même, une société de vente en ligne ou un transporteur principal délègue la mission à un autre transporteur, souvent spécialisé ou disposant de moyens supplémentaires. Ce sous-traitant réalise alors les livraisons au nom de l'entreprise donneuse d'ordre, selon les termes d'un contrat.

Concrètement, de nombreuses situations relèvent de la sous-traitance : une PME de transport qui prend en charge des tournées pour le compte d'un grand groupe, un auto-entrepreneur qui effectue des livraisons du dernier kilomètre pour une plateforme e-commerce, ou encore une société de logistique qui externalise ses surplus de colis pendant la période de Noël. Le mais est toujours le même : mutualiser les ressources et les compétences pour livrer plus efficacement.


Qui sont les acteurs concernés ?


Deux grands types d'acteurs utilisent la sous-traitance dans la livraison :

  • Les donneurs d'ordre : ce sont généralement les grands réseaux de livraison de colis (ex : transporteurs express, services postaux, entreprises de messagerie) ou des e-commerçants avec un volume d'expédition important. Eux font appel à des partenaires pour étendre leur capacité de livraison.
  • Les sous-traitants : ce peuvent être des entreprises de transport indépendantes (TPE/PME disposant de véhicules et de chauffeurs) ou des travailleurs indépendants (micro-entrepreneurs spécialisés dans la livraison). Par exemple, de nombreux chauffeurs-livreurs créent leur micro-entreprise pour devenir sous-traitants de grands groupes.


À noter qu'il existe aussi des plateformes de mise en relation qui connectent ces donneurs d'ordre et transporteurs sous-traitants, reflétant le dynamisme de ce marché.

Pourquoi utiliser la sous-traitance pour la livraison de colis ?


Les avantages pour l'entreprise qui sous-traite

Pour les entreprises qui expédient ou qui assurent la livraison (e-commerçants, transporteurs principaux), faire appel à la sous-traitance offre plusieurs avantages stratégiques :


  • Flexibilité et réactivité : en cas de pic d'activité (par ex. pendant les fêtes, les soldes ou en période de forte croissance), les sous-traitants permettent d'absorber un surplus de livraisons sans avoir à embaucher en urgence ni investir dans de nouveaux véhicules.
  • Extension géographique : un partenaire local peut couvrir une zone éloignée ou spécifique à moindre coût plutôt que d'y envoyer sa propre flotte. On peut ainsi livrer sur de nouveaux secteurs en s'appuyant sur un réseau de partenaires.
  • Maîtrise des coûts fixes : utiliser à des prestataires éviter d'alourdir sa structure permanente. Les coûts de livraison deviennent plus variables (on paye à la mission ou au colis livré) et on réduit les charges d'exploitation (salaires, entretien de flotte, etc.).
  • Expertise et qualité de service : choisir un bon sous-traitant, c'est bénéficier de son savoir-faire. Par exemple, certains sont spécialisés en livraison du dernier kilomètre en centre-ville, d'autres en messagerie express, ce qui peut améliorer l'expérience client finale.


Bénéfices pour le transporteur sous-traitant


Du côté du transporteur qui devient sous-traitant , les bénéfices existent également :

  • Accès à un volume de colis régulier : En rejoignant le réseau d'un grand transporteur (par exemple devenir sous-traitant de DHL ou DPD) ou en signant un contrat avec un e-commerçant, le prestataire s'assure un flux de livraisons à effectuer. Cela lui garantit un chiffre d'affaires récurrent sans avoir à démarcher chaque client final.
  • Développement de l'activité : La sous-traitance permet à une petite entreprise de transport de grandir plus vite. En se faisant connaître dans un réseau, elle peut ensuite nouer d'autres contrats, étoffer sa flotte de véhicules et son équipe de chauffeurs, et ainsi monter en puissance progressivement.
  • et accompagnement : Les grands donneurs d'ordre offrent souvent des avantages à leurs partenaires : tarifs négociés pour l'achat de véhicules, programmes de formation (ex. sécurité routière, outils informatiques), et accès à des technologies (applications de suivi des colis, optimisation de tournées). Par exemple, un réseau comme TNT propose à ses sous-traitants des formations et l'accès à sa technologie de tracking pour optimiser les tournées.


En somme, être sous-traitant peut être un levier de croissance rapide pour un transporteur ambitieux, tout en s'appuyant sur la force d'un réseau établi.

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Limites et défis à considérer


Malgré ses avantages, la sous-traitance de livraison comporte des défis qu'il faut maîtriser :

  • Maintien de la qualité de service : L'entreprise donneuse d'ordre reste responsable vis-à-vis du client final. Il est donc crucial que le sous-traitant respecte les mêmes normes (ponctualité, livraison en bon état, courtoisie du livreur). Une mauvaise prestation du sous-traitant impacte la réputation du donneur d'ordre.
  • Coordination et traçabilité : Multiplier les intervenants peut compliquer le suivi des colis. Il faut mettre en place des systèmes de traçabilité en temps réel , partager les informations de suivi, et communiquer efficacement pour éviter les colis égarés ou les retards non signalés.
  • Dépendance économique : Du côté du sous-traitant, s'attacher à un seul gros client peut être risqué. En cas de perte du contrat, l'entreprise de transport peut se retrouver en difficulté. Il est recommandé de diversifier ses donneurs d'ordre ou d'avoir des contrats bien sécurisés.
  • Contraintes réglementaires : Le transport routier de colis est soumis à des réglementations (temps de conduite, assurance, législation sociale...). Le donneur d'ordre doit s'assurer que son prestataire les respecte. De même, la sous-traitance en cascade (faire sous-traiter à un tiers non autorisé) est interdite dans certains contextes.
  • Pénurie de main-d'œuvre qualifiée : Le secteur fait face à une pénurie de chauffeurs-livreurs dans de nombreuses régions. Trouver et fidéliser des chauffeurs compétents est un défi commun aux transporteurs et à leurs sous-traitants.


Comment devenir sous-traitant en livraison de colis ?

Conditions pour être sous-traitant de transport


Se lancer comme sous-traitant en livraison ne s'improvise pas – il y a des conditions à remplir et des investissements à prévoir. Les exigences peuvent varier légèrement selon les donneurs d'ordre, mais de manière générale un futur sous-traitant devra :


  • Avoir un statut juridique et des licences appropriées : il faut créer sa structure (souvent une SARL, SAS, ou micro-entreprise selon l'ampleur du projet) et disposer d'une licence de transport valide si l'on transporte des marchandises pour autrui. Par exemple, pour transporter des colis en véhicule léger (-3,5 T), une capacité de transport léger est requise en France.
  • Disposer de véhicules adaptés : une flotte de véhicules utilitaires est nécessaire. De nombreux partenaires exigent au minimum un ou plusieurs fourgons ou camions légers en bon état, souvent avec une limite (PTAC 3,5 tonnes ou plus) selon les besoins. Ces véhicules doivent être conformes (assurance, contrôle technique à jour).
  • Avoir des assurances professionnelles : assurance responsabilité civile du transporteur, assurance des marchandises transportées, et assurances pour les véhicules et les employés. Ces garanties protègent en cas de perte, vol ou accident lors de la livraison des colis.
  • Présenter des garanties de fiabilité : certains grands groupes demandent des documents comme un extrait de casier judiciaire pour les gérants et chauffeurs (casier vierge prouvant la probité), ou un extrait Kbis à jour pour vérifier la santé de l'entreprise. Une *entreprise financièrement saine* et bien organisée aura plus de chances d'être retenue.
  • Disposer d'une main-d'œuvre suffisante : si l'activité prévue est importante, il faut avoir (ou pouvoir embaucher) suffisamment de chauffeurs pour assurer les itinéraires. Par exemple, DPD mentionne collaborer avec ~110 sous-traitants employant 750 chauffeurs au total – ce qui montre que chaque entreprise sous-traitante peut avoir plusieurs livreurs.


Ces critères visent à s'assurer que le sous-traitant pourra mener à bien ses missions de livraison de façon professionnelle et fiable. Avant de candidater, il est donc utile de constituer un dossier solide avec ces éléments.


Démarches pour trouver des contrats de livraison


Une fois prêt à proposer ses services, comment trouver des missions ou un contrat de sous-traitance ? Voici quelques pistes :


  • Candidat auprès des grands transporteurs : La plupart des entreprises de messagerie et de livraison ont des programmes pour intégrer des sous-traitants. Par exemple, DHL Express France invite les transporteurs indépendants à postuler sur son site, tout comme Chronopost, UPS ou GLS. Ces groupes publient souvent sur leur page « Nous rejoignons » les formulaires ou contacts pour proposer sa candidature en tant que partenaire de livraison.
  • Rejoindre un programme dédié (DSP d'Amazon) : Amazon Logistics propose aux entrepreneurs de créer leur entreprise de livraison pour Amazon via son programme « Delivery Service Partner (DSP) ». Amazon apporte un volume de colis important et une assistance au démarrage (formation, aide à l'acquisition de véhicules). C'est une forme particulière de sous-traitance où l'on travaille quasi exclusivement pour Amazon. À l'échelle mondiale, Amazon revendique plus de 4 400 partenaires DSP ayant livré plus d'un milliard de colis à travers 20 pays – témoignant de l'ampleur de cette opportunité.
  • Utiliser les plateformes de mise en relation : Des startups et plateformes web comme Express-Online , Transport Academy , ou des bourses de fret mettre en contact des affréteurs et des transporteurs disponibles. On peut y trouver des itinéraires à réaliser, souvent pour optimiser un trajet retour ou répondre à un planning. Ces outils facilitent la prospection, notamment pour des missions ponctuelles ou locales.
  • Répondre à des appels d'offres : Les entreprises plus importantes (et le secteur public) publient des appels d'offres pour des prestations de transport de colis. Des sites comme France Marchés ou Marchés Publics recensent ces offres. Si votre structure le permet (capacités suffisantes, conformité administrative), répondre à un appel d'offre peut garantir un contrat significatif sur une durée donnée (plusieurs années parfois).
  • Réseauter dans le secteur : Entretenir son réseau professionnel dans le transport (contacts avec d'autres transporteurs, commissionnaires, logisticiens) peut mener à du sous-traitance de gré à gré . Par exemple, un transporteur en supplément peut faire appel à un confrère de confiance pour l'épauler sur un itinéraire spécifique. Ces collaborations informelles peuvent déboucher sur des partenariats réguliers.


Chacune de ces voies peut permettre de démarrer en tant que sous-traitant. Il est souvent judicieux de ne pas mettre *tous ses œufs dans le même panier* et d'explorer plusieurs canaux, surtout au début, afin de décrocher ses premiers contrats de livraison.


Exemple : le parcours d'un sous-traitant réussi (étude de cas)

(Illustration fictive) Transports Dupont est une petite entreprise familiale disposant de 5 fourgons. En 2018, elle décide de devenir sous-traitant pour un grand réseau colis. Après avoir obtenu les licences nécessaires et constitué son dossier, l'entreprise a postulé auprès de ColisExpress (exemple) .

Retenue pour couvrir une zone rurale, elle a débuté avec 2 tournées quotidiennes. Grâce à la qualité de son service, Transports Dupont a vu son contrat renouvelé et étendu à de nouvelles zones. En 2023, elle travaille pour deux donneurs d'ordre différent et emploie désormais 15 chauffeurs. Son chiffre d'affaires à triple en 5 ans. Cet exemple montre qu'avec du sérieux et de l'investissement, la sous-traitance de livraison peut devenir un vecteur de croissance durable pour un transporteur.

Tarification et rémunération : combien rapporte la livraison sous-traitée ?

Le modèle de facturation au colis


Dans la majorité des cas, la rémunération d'un sous-traitant en livraison de colis se fait « au colis livré » . Le contrat fixe un tarif unitaire par colis distribué (par exemple 1,50 € à 2,50 € par colis, selon les zones et la nature de la livraison). Ce modèle à la pièce présente l'avantage d'être simple et prévisible pour le donneur d'ordre : il connaît son coût par colis , ce qui lui permet de garder la maîtrise de sa marge même si les volumes varient.


Pour le sous-traitant, être payé à la livraison incité à l'efficacité (plus il livre de colis, plus son chiffre d'affaires augmenté). Cependant, ce modèle comporte des subtilités : souvent le tarif par colis peut varier selon le type de service (un colis livré en point relais peut être rémunéré un peu moins qu'une livraison à domicile, un colis volumineux ou nécessitant un contre-remboursement peut être payé plus). De plus, des bonus/malus existent parfois : un bonus si un certain volume mensuel est atteint, ou au contraire des malus/pénalités si les indicateurs de qualité ne sont pas au niveau (colis en retard, taux de perte, etc.).

Rentabilité : gérer ses coûts


À première vue, 1 ou 2 euros par colis livré peuvent sembler modestes. Le sous-traitant doit calculer ses coûts pour s'assurer que le modèle est rentable pour lui. Parmi les coûts à prendre en compte :

  • de la main-d'œuvre : le salaire des chauffeurs (ou sa propre rémunération si on conduit soi-même), les charges sociales, etc., rapportés au nombre de colis livrés par jour.
  • Carburant et véhicule : le carburant représente une part importante, surtout avec la hausse des prix du diesel/essence. À cela s'ajoutent l'assurance du véhicule, l'entretien, et l'amortissement ou le leasing du camion.
  • Frais généraux : assurance de l'entreprise, frais administratifs, éventuellement loyer d'un dépôt ou d'un espace de stationnement, matériel (diables, scanners de suivi, uniformes).
  • Imprévus : un accident, un véhicule en panne qu'il faut remplacer en urgence, etc., peuvent grever la rentabilité si la marge est trop faible.


Selon une étude du secteur, le coût de revient moyen pour un sous-traitant serait d'environ 1,70 € – 1,90 € par colis livré. Cela signifie que pour qu'il dégage une marge, le tarif payé par le donneur d'ordre doit être supérieur à ce seuil. C'est pourquoi la négociation du tarif est cruciale, surtout si les volumes sont importants ou les zones de livraison peu denses (ce qui réduit le nombre de colis livrés par heure).

Heureusement, plusieurs leviers existent pour améliorer la rentabilité : optimiser les itinéraires grâce à des logiciels d'itinéraire (livrer plus de colis en moins de kilomètres), grouper les livraisons en points relais, utiliser des véhicules utilitaires bicarburant ou électriques pour économiser sur le carburant, etc. Un bon sous-traitant est souvent un fin gestionnaire qui traque les coûts inutiles et exploite au mieux chaque trajet.


Autres modèles de rémunération


Bien que le paiement à la pièce soit dominant, il arrive que certains contrats de sous-traitance adoptent d'autres logiques :

  • À la tournée : le sous-traitant est payé un forfait par tournée/journée de livraison, qu'il livre 50 ou 100 colis. Ce modèle transfère le risque de volume au donneur d'ordre (qui paye la même somme même si peu de colis à livrer) et garantit un revenu fixe journalier au transporteur.
  • Au kilomètre : plus rare pour les colis (plutôt utilisés en fret longue distance), le prix est calculé en fonction des kilomètres parcourus. Peu adapté au dernier kilomètre urbain, il peut être utilisé pour de la sous-traitance de ligne régulière (Linehaul) entre agences, par exemple.
  • En sous-traitance totale d'agence : dans certains cas, un grand réseau confie l'intégralité des livraisons d'une zone à un partenaire, qui opère presque comme une franchise locale. La rémunération peut alors être basée sur le *chiffre d'affaires global* généré sur la zone, avec des paliers.


Quel que soit le modèle, il est important que les deux parties trouvent un équilibre équitable pour une collaboration durable : le sous-traitant doit pouvoir couvrir ses frais et investir, tandis que le donneur d'ordre garde un coût compétitif par rapport au marché.

Bonnes pratiques pour une sous-traitance de livraison réussie

Maintenir une qualité de service irréprochable


La qualité de service est le maître-mot en livraison. Pour qu'une sous-traitance soit pérenne, le niveau de satisfaction doit rester élevé :


  • Respectez scrupuleusement les délais de livraison annoncés. En express, chaque minute compte : les colis doivent arriver dans les temps chez les clients.
  • Soignez le contact client lors de la remise du colis. Même en B2C, le livreur sous-traitant représente l'image de marque du donneur d'ordre. La politesse, l'aide éventuelle pour porter un colis lourd, sont appréciées et remontent au donneur d'ordre.
  • Minimisez les incidents (colis perdus, avaries). Mettez en place un contrôle lors du chargement et du déchargement, et un protocole de traitement rapide en cas de problème (par exemple : informer immédiatement l'entreprise donneuse d'ordre si un colis ne peut être livré et pourquoi).
  • Recueillez les retours des clients destinataires (si possible) et faites un débriefing régulier avec le donneur d'ordre. Cette communication proactive montre votre implication et permet de corriger d'éventuels points faibles.


En somme, adoptez les standards de votre client comme si c'était les vôtres. De cette façon, la sous-traitance sera transparente pour le client final, ce qui est le signe d'un partenariat réussi.


Assurer une communication et un suivi transparents


La communication est un élément-clé pour bien coordonner la sous-traitance :

  • Équipez-vous d' outils de traçabilité efficaces (scanner PDA, applications mobiles) compatibles avec ceux du donneur d'ordre. Idéalement, chaque étape (prise en charge, en cours de tournée, livraison effectuée, incident) doit remonter en temps réel dans le système du donneur d'ordre pour une visibilité totale.
  • Maintenez un contact régulier avec le référent du donneur d'ordre (ex: responsable d'exploitation). Signalez les problèmes ou retards dès qu'ils surviennent, ne laissez pas la surprise au client final. Il vaut mieux une alerte proactive qu'un silence radio.
  • Partagez les indicateurs de performance (KPI) pertinents chaque mois : taux de livraison réussie du premier coup, taux de retour, taux d'avaries… Cette transparence instaure la confiance et permet de prouver la qualité du travail fourni.
  • En interne, communiquez bien avec vos propres chauffeurs : brief quotidien sur les particularités (colis sensibles, clients VIP, priorités) transmises par le donneur d'ordre. Vos livreurs sont la dernière étape, ils doivent avoir toutes les informations nécessaires.


Une bonne communication évite la plupart des malentendus et permet de résoudre rapidement les problèmes inévitables dans le transport. C'est le ciment d'une collaboration solide.


Établir un cadre contractuel clair


Pour éviter les litiges et malentendus, un contrat de sous-traitance détaillé est indispensable. Quelques points à définir clairement :

  • Périmètre de la mission : zones géographiques couvertes, types de colis pris en charge (poids/volume max, éventuellement nature – colis standards vs spéciaux).
  • Obligations de service : délais de livraison (ex : J+1, J+2…), créneaux horaires, conditions de remise (contre signature, en boîte aux lettres, etc.), taux de réussite attendu, gestion des instances (colis non livrés, reprogrammation).
  • Tarification et modalités de paiement : tarif par colis (ou autre modèle convenu), fréquence de facturation (hebdomadaire, mensuelle), délais de paiement, indexation éventuelle (ex: index carburant pour ajuster si le carburant augmente).
  • Indemnités et pénalités : prévoir ce qui se passe en cas de manquement grave : pénalité par colis en retard au-delà d'un certain seuil, ou à l'inverse bonus si les objectifs de qualité sont dépassés. Ce volet contractuel pousse chaque partie à respecter ses engagements.
  • Durée et clauses de sortie : durée du contrat (par ex. 1 an renouvelable), conditions de résiliation (préavis, motif valable), afin que chacun sache commentaire puisse faire évoluer le partenariat.
  • Clauses juridiques diverses : sous-traitance de deuxième niveau interdite (le sous-traitant n'a généralement pas le droit de sous-sous-traiter sans accord), assurances à jour, gestion des litiges (tribunal compétent, etc.).


Prendre le temps de cadrer ces éléments par écrit protège les deux parties. En cas de désaccord, on pourra toujours se référer au contrat signé. N'hésitez pas à faire relire le contrat par un conseil juridique ou un expert du transport pour s'assurer qu'il est équilibré.


Innover et s'adapter pour durer


Enfin, les meilleurs sous-traitants sont ceux qui s'améliorent en continu et s'adaptent aux évolutions :


  • Adoptez les nouvelles technologies : par exemple, tester des véhicules électriques ou au gaz pour réduire les coûts de carburant et répondre aux exigences environnementales des donneurs d'ordre en centre-ville. Ou encore utiliser des logiciels d'optimisation de itinéraires basés sur l'IA pour gagner du temps.
  • Formez-vous et formez vos équipes : restez au fait des réglementations (par ex. nouvelles normes de sécurité), des nouvelles pratiques logistiques (livraison en casier, utilisation de drones à l'horizon futuriste), etc. Un sous-traitant à la pointe sera plus attractif pour les clients.
  • Soyez proactif dans la relation commerciale : proposez des solutions à votre donneur d'ordre (par ex. élargir les horaires de livraison le week-end si vous voyez une demande) – en un mot, devenez un partenaire force de proposition et pas seulement un exécutant. Ceci renforce la relation sur le long terme.


Le secteur du transport évolue vite, tiré par le e-commerce et les attentes clients (livraison toujours plus rapide, plus verte, plus sûre). Une sous-traitance réussie est donc celle qui ne reste pas figée, mais qui au contraire anticipe les changements et y apporte des réponses constructives.

Sous-traitance et e-commerce : un focus particulier

Gérer les photos de volumes du e-commerce


Le boom du e-commerce a fortement stimulé la demande en livraison de colis. Pour les e-commerçants comme pour les transporteurs, la sous-traitance est un allié précieux afin d'absorber les fluctuations de volumes :

  • Durant les périodes de pointe (fin d'année, Black Friday, etc.), le volume de colis à livrer peut être multiplié par 2, 5, voire 10 par rapport à la normale. Plutôt que d'investir dans une flotte énorme utilisable seulement quelques semaines par an, la sous-traitance permet de scaler l'activité à la demande.
  • Des prestataires spécialisés en logistique e-commerce (appelés 3PL, tiers logistique) proposent des offres complètes : stockage des marchandises, préparation des commandes, expédition via des transporteurs partenaires. En sous-traitant à ces 3PL, un e-commerçant délègue toute la chaîne logistique, y compris le choix des livreurs. Cela lui évite d'avoir à gérer directement plusieurs sous-traitants transport – c'est le prestataire logistique qui s'en charge.
  • La sous-traitance permet aussi de tester de nouveaux marchés. Par exemple, un e-commerçant français qui ouvre ses ventes en Espagne peut initialement faire livrer ses colis par un partenaire local sous-traitant d'un grand réseau, sans devoir créer d'infrastructure sur place.


En résumé, l'externalisation des livraisons via des sous-traitants offre aux e-commerçants une agilité opérationnelle indispensable pour suivre la cadence imposée par les consommateurs (livraison en 24h, options de suivi précis, etc.).


Impact sur l'expérience client finale


Un point crucial pour les e-commerces est de s'assurer que la sous-traitance n'ait pas d'impact négatif sur l' expérience du client final . Quelques conseils :

  • Bien choisir ses partenaires de livraison : tous les sous-traitants ne se valent pas. Il faut vérifier leur réputation, leurs capacités, éventuellement tester leur service sur une zone pilote avant de leur confier des volumes importants.
  • Multiplier les options de livraison : un même e-commerçant peut combiner plusieurs solutions (ex : un transporteur principal pour les livraisons standard, un autre sous-traitant ultra-spécialisé pour les livraisons sur rendez-vous ou du jour pour le lendemain, etc.). Cela permet de segmenter l'offre selon les attentes des clients.
  • Garder la maîtrise de la relation client : même si la livraison est effectuée par un tiers, l'e-commerçant doit pouvoir informer son client en temps réel (intégration des systèmes de suivi, envois de notifications). En cas de problème de livraison, le service client de la boutique en ligne doit rester proactif et gérer l'incident avec le sous-traitant en coulisses.


Le contrat de sous-traitance avec un partenaire e-commerce doit inclure des engagements de service (taux de livraison dans les délais, gestion des retours, etc.) car la satisfaction client en dépend. Une bonne coordination e-commerçant/sous-traitant permet au client final de bénéficier d'un service fluide, sans même se douter qu'un tiers soit intervenu.


Principaux acteurs et chiffres-clés du secteur

Les grands donneurs d'ordre recherchant des sous-traitants


Le marché de la livraison de colis en France est dominé par quelques grands acteurs qui, pour la plupart, font appel à la sous-traitance pour une partie de leurs livraisons :


  • La Poste/DPD/Chronopost : Le groupe La Poste, via ses filiales Colissimo (colis standard) et Chronopost (express), travaille avec de nombreux sous-traitants transport, en particulier pour les liaisons régionales et la sous-traitance de tournées locales. DPD (filiale colis international) s'appuie également sur un large réseau de transporteurs indépendants.
  • DHL/UPS/GLS/FedEx-TNT : Ces transporteurs internationaux ont leurs propres infrastructures mais complètent leur maillage avec des partenaires locaux. Par exemple, DHL Express France a mentionné rechercher des partenaires pour des tournées locales et du linehaul. TNT (désormais FedEx) en Belgique, comme vu plus haut, exige licence et assurances de ses sous-traitants et leur propose des avantages (achat groupé de véhicules…).
  • Amazon Logistics : Avec le programme DSP, Amazon a fait émerger de nouvelles sociétés de livraison dédiées à son service. En France, depuis 2018-2019, des dizaines d'entrepreneurs ont créé leur flotte pour livrer les colis Prime. Amazon sous-traite ainsi une part de son dernier kilomètre à ces petites entreprises sous contrat.
  • Autres acteurs e-commerce et spécialisés : Des sociétés comme Mondial Relay (relais colis), UPS Access Point, ou des acteurs plus spécialisés (livraison sur créneau d'ameublement, etc.) font également appel à des prestataires tiers. De même, de nombreux commerçants en ligne passent par des intégrateurs logistiques (Boxtal, Wing, Cubyn…) qui redistribuent ensuite les colis à divers sous-traitants pour la livraison finale.


Pour un transporteur qui cherche à se lancer en sous-traitance, cibler ces grands comptes est une stratégie évidente, car ce sont eux qui génèrent le volume de colis à distribuer. Il convient de se renseigner directement sur leurs sites web (section recrutement/partenaires) pour connaître les modalités d'entrée.


Quelques chiffres du transport de colis


Pour donner un ordre d'idée du contexte dans lequel s'inscrit la sous-traitance :

  • En France, environ 1,5 milliard de colis ont été livrés en 2022 (tous réseaux confondus). Ce volume a légèrement baissé par rapport à 2021 (record annuel à ~1,6 milliard), mais la tendance de fonds sur la dernière décennie est en forte hausse, portée par le e-commerce.
  • Plus de 10 000 entreprises de transport de marchandises de petite taille (0 à 19 salariés) sont actives en France. Une partie significative d'entre elles opèrent en sous-traitance pour le dernier kilomètre, ce qui montre le rôle crucial des TPE/PME dans la livraison de colis.
  • Selon les estimations du secteur, la sous-traitance représente 20 à 30 % des livraisons de colis du dernier kilomètre en volume, le reste étant effectué par des salariés des grands réseaux. Ce pourcentage varie selon les zones (plus de sous-traitance en milieu rural ou zones étendues) et les entreprises.
  • Amazon Logistics, via ses partenaires DSP, a indiqué avoir créé des milliers d'emplois de livreurs en France. Rien qu'en Île-de-France, sur le compte des dizaines de sociétés partenaires livrant pour Amazon, illustrant la mutation du marché traditionnel de la messagerie.


Ces quelques chiffres soulignent un fait : la livraison de colis est un secteur massif où la sous-traitance occupe une place importante, en complément des flottes internes. La croissance du e-commerce (+15% à +20% de colis par an sur les années récentes hors 2022) laisse penser que les opportunités pour les sous-traitants vont continuer à se développer.


Tendances et évolutions à surveiller


Pour terminer ce panorama, évoquons quelques tendances futures qui pourraient impacter la sous-traitance de livraison :

  • Verdissement de la flotte : Les enjeux écologiques poussent à utiliser des véhicules à faible émission pour la livraison urbaine (vans électriques, vélos-cargos…). Les donneurs d'ordre intègrent de plus en plus ce critère dans le choix de leurs sous-traitants. À l'avenir, posséder une flotte propre pourrait être un prérequis pour accéder à certains contrats dans les centres-villes (zones à faibles émissions).
  • Mutualisation et hubs urbains : Pour réduire les coûts et les nuisances, on voit émerger des hubs logistiques urbains où plusieurs acteurs mutualisent la livraison du dernier km. Un même sous-traitant pourrait livrer pour le compte de plusieurs donneurs d'ordre en une tournée. Cela nécessite des collaborations plus ouvertes entre concurrents, mais des expérimentations sont en cours.
  • Digitalisation et IA : La planification des tournées se perfectionne grâce à l'intelligence artificielle, aux données de trafic en temps réel, etc. Le sous-traitant de demain devra maîtriser ces outils numériques pour rester compétitif. De même, la communication 100% numérique (preuve de livraison photo, applications clients) deviendra la norme.
  • Nouvelles formes de travail : Le modèle du chauffeur-livreur indépendant type gig economy (à la Uber Eats, Stuart…) se développe pour les colis urgents sur de courtes distances. Cela pourrait venir concurrencer partiellement la sous-traitance traditionnelle, ou au contraire l'intégrer (certains sous-traitants font déjà appel à des auto-entrepreneurs en renfort très court terme).


En somme, la sous-traitance dans la livraison de colis va continuer d'évoluer avec le marché. Innovation, flexibilité et professionnalisation seront les maîtres-mots pour les années à venir.


En résumé

La sous-traitance de la livraison de colis s'est imposée comme un rouage essentiel de la chaîne logistique moderne. Bien utilisée, elle permet aux entreprises de transport et aux e-commerçants de gagner en souplesse et en efficacité , tout en offrant aux transporteurs indépendants des opportunités de croissance. Ce guide a exploré ses multiples facettes : définition, avantages, précautions, aspects financiers et perspectives d'avenir. Pour réussir dans ce domaine, la clé est d' établir des partenariats équilibrés et de viser l'excellence opérationnelle. Ainsi, la sous-traitance devient un véritable levier gagnant-gagnant pour distribuer toujours plus de colis, au bon endroit, au bon moment.


1) Que sont les plateformes logistiques ?

Une plateforme logistique est un site dédié à la gestion et à la redistribution des marchandises, intégrant voies d’accès pour camions, zones de stockage, entrepôts et systèmes d’optimisation logistique. Son rôle est de centraliser la réception, la préparation et l’expédition des produits afin de fluidifier la chaîne d’approvisionnement. Dans le cadre du e-commerce, une plateforme logistique e commerce peut inclure des services spécialisés comme la gestion des retours e-commerce, le suivi en temps réel des stocks et la logistique de livraison e-commerce.


2) Qu’est-ce que la e-logistique dans le e-commerce ?

La e-logistique (ou e-logistics) désigne l’ensemble des processus mis en œuvre pour gérer, stocker et expédier les commandes d’une boutique en ligne. Elle couvre notamment la gestion des stocks e-commerce, la préparation (picking, packing) et l’envoi des colis, jusqu’au suivi de livraison et à l’éventuelle gestion des retours. Grâce à l’intégration logistique e-commerce, les entreprises peuvent automatiser et coordonner l’ensemble de ces flux pour offrir une expérience client fluide.


3) C’est quoi la logistique e-commerce ?

La logistique e-commerce, également appelée logistique en ligne ou plateforme e-logistique, consiste à adapter les méthodes classiques d’organisation des flux (approvisionnement, stockage, transport) aux besoins spécifiques du commerce en ligne. Elle inclut des services comme l’optimisation logistique e-commerce (gestion des pics de commandes, expéditions rapides), la logistique dernier kilomètre e-commerce et l’automatisation des opérations dans l’entrepôt e-commerce.

4) Quels sont les 3 types de logistique ?

Logistique des achats : Approvisionnement en matières premières.

Logistique de production : Gestion des flux internes à l’entreprise (transformation, assemblage).

Logistique de distribution : Livraison au client final et, le cas échéant, logistique réversible e-commerce (retours de marchandises).


5) Quelle est la plus grande plateforme logistique de France ?

La plateforme logistique de Saint-Quentin-Fallavier, près de Lyon, est souvent considérée comme la plus vaste de France. Elle accueille plus de 400 entrepôts et traite un volume considérable de flux marchandises, notamment pour les commandes en ligne. Son envergure en fait un pôle stratégique pour la chaîne d’approvisionnement e-commerce.

6) Quels sont les types de plateformes (en ligne) ?

Plateformes de médias sociaux (Facebook, Instagram…)

Plateformes de e-commerce (Amazon, eBay…)

Plateformes de contenu (YouTube, Netflix…)

Marketplaces de services (Uber, Airbnb…)

Plateformes logistiques (systèmes spécialisés permettant l’optimisation et la distribution multicanale)

Dans un contexte plateforme logistique pour e-commerce, on y inclut souvent des modules de gestion logistique e-commerce et des outils de suivi des commandes.

7) Quel est le rôle de la logistique dans le e-commerce ?

La logistique occupe une place centrale dans la satisfaction client et la compétitivité d’une boutique en ligne. Elle assure la disponibilité des produits, la rapidité de livraison et la qualité du service après-vente (retours, échanges). Une infrastructure logistique e-commerce bien pensée réduit les coûts, garantit une efficacité logistique e-commerce optimale et favorise la fidélisation des acheteurs.


8) Quelle est la différence entre le commerce électronique et la logistique ?
  • Commerce électronique (e-commerce) : Concerne le front-end, c’est-à-dire la vente en ligne, le marketing digital, la relation client.
  • Logistique (e-logistique) : Concerne le back-end, soit l’organisation et la gestion des flux de produits (stockage, expédition, transport).

Sans une plateforme logistique e-commerce performante, même la meilleure boutique en ligne peut rencontrer des problèmes de livraison ou de satisfaction client.

9) Qu’est-ce que l’eLogistics ?

L’eLogistics fait référence à l’ensemble des opérations d’approvisionnement, de stockage et de transport pour les commandes passées en ligne. Au sein d’une plateforme logistique avancée, les outils d’eLogistics facilitent la gestion des stocks et l’optimisation du transport, tout en améliorant l’efficacité logistique e-commerce (accélération des flux, réduction des délais de livraison).

10) Qu’est-ce que la logistique en ligne ?

La logistique en ligne reprend les principes de la logistique traditionnelle, mais adaptée aux spécificités du e-commerce. Grâce à une technologie logistique e-commerce moderne (suivi en temps réel, automatisation logistique e-commerce…), elle permet de prendre en charge un flux de commandes plus volatil et étendu géographiquement.

11) Qui signifie logistique ?

La logistique regroupe l’ensemble des méthodes et moyens permettant de gérer les flux de marchandises, depuis l’approvisionnement en matières premières jusqu’à la livraison au client final. Elle englobe le transport, la manutention, le stockage, la gestion des stocks et la coordination des acteurs intervenant sur la chaîne d’approvisionnement e-commerce ou traditionnelle.

12) Quel est l’enjeu de la livraison pour un site de e-commerce ?

La livraison est un facteur-clé de satisfaction et de fidélisation. Des délais rapides et des options flexibles (livraison en point relais, logistique dernier kilomètre e-commerce, suivi personnalisé) renforcent la confiance du consommateur. Proposer une livraison gratuite ou abordable peut aider à augmenter le taux de conversion, d’où l’importance d’une logistique de livraison e-commerce performante.

13) Quelle est la différence entre supply chain et logistique ?
  • Logistique : Concerne la circulation et la maintenance des produits (transport, stockage, flux d’informations internes).
  • Supply chain : Englobe l’ensemble des processus, de l’approvisionnement à la distribution, coordonnant différents acteurs (fournisseurs, fabricants, distributeurs) pour une chaîne d’approvisionnement e-commerce ou industrielle intégrée.
14) Quelles sont les tâches de la logistique ?
  • Approvisionnement : Commande de matières premières et gestion des livraisons entrantes.
  • Gestion des stocks : Contrôle des niveaux de marchandises, gestion de l’inventaire e-commerce.
  • Manutention et emballage : Préparation des produits pour le stockage ou l’expédition.
  • Transport et distribution : Coordination de la logistique et transport e-commerce.
15) Quelles sont les 4 activités de la logistique ?
  • Gestion des stocks (entrées, sorties, niveaux de sécurité)
  • Manutention des composants (mouvements internes)
  • Gestion des flux informationnels (suivi des commandes, traçabilité)
  • Stockage et transport des produits (entreposage, envoi aux distributeurs ou clients)

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